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besoin en npk de chaque cultures

Posté : 29 déc. 2013, 18:20
par sebas12
Bonjour je cherche un tableau qui synthétiserai les besoins des cultures en NPK en fonction d'unité de rendement.
Je cherche ces informations pour l'orge, le blé le triticale, le seigle, le colza, le tournesol, le maïs ensilage, le ray grass le trèfle, le dactyle et la luzerne merci.

Re: besoin en npk de chaque cultures

Posté : 12 janv. 2014, 10:55
par nono714
tu peux aussi consulter le site du cetiom pour le tournesol et le colza

Re: besoin en npk de chaque cultures

Posté : 17 janv. 2014, 09:35
par etienneovin
Dans ce document tu trouveras les besoins en azote.

http://www.comifer.asso.fr/images/stori ... 705web.pdf

Re: besoin en npk de chaque cultures

Posté : 20 janv. 2014, 17:14
par limon54
Pour estimer comme il faut les besoins, ce n'est pas possible avec un tableau ça dépend de beaucoup de paramètres.
* La culture précédente avec l'évaluation des exports NPK de la parcelle et de ce qui reste. Sachant que N, P et K qui restent ne seront pas disponibles au même moment pour la culture suivante et que K sera restitué intégralement alors que N et P ne le seront qu'entre 50 et 70 %.
* La culture intermédiaire : capacité de fixation des minéraux en surface. Capacité à aller chercher en profondeur les minéraux lessivés pour les remonter dans la culture et les stocker en surface dans la plante et ses résidus (ex : colza ou moutarde). Capacité de fixation symbiotique de l'azote de l'air (vesce, pois, trèfle...)
* L'objectif de rendement que tu te fixes.
* Le fractionnement de la dose d'engrais au cours de la croissance.
* L'utilisation de l'apport foliaire au bon moment. Tu apportes des doses NPK différentes en fonction du stade de croissance de ta culture + du magnésium, du manganèse, du zinc, du bore, ... mais ça sous entend que tu maitrises tous les points cités avant et que tu as une prophylaxie serrée ainsi qu'une bonne connaissance de l'état de santé de tes cultures.
Donc même si tu fais un tableau, ça te dira jamais ce qu'il faut mettre et à quel moment sur tes parcelles.
Cordialement.

Re: besoin en npk de chaque cultures

Posté : 21 janv. 2014, 11:16
par limon54
Ci joint un tableau exportation par culture et par unité de rendement.
C'est un bon début mais ça ne fait pas tout.
Cordialement.

Re: besoin en npk de chaque cultures

Posté : 21 janv. 2014, 11:17
par limon54
Avec le tableau c'est mieux! désolé.
Image

Re: besoin en npk de chaque cultures

Posté : 21 janv. 2014, 11:24
par limon54
Ci joint un lien pour la fertilisation de la culture de Maïs.
Cordialement.
http://www.cipf.be/fr/files/Ferti_mais.pdf

Re: besoin en npk de chaque cultures

Posté : 21 janv. 2014, 13:56
par limon54
Ci joint un lien sur la fertilisation du Blé.
http://www.arvalis-infos.fr/view.jspz;j ... ected=true

Re: besoin en npk de chaque cultures

Posté : 22 janv. 2014, 15:45
par limon54
Petite précision d'ordre pratique (pour ne pas sortir le pulvé trop souvent!) , il faut mélanger l'apport foliaire spécifique avec les insecticides ou fongicides dans la cuve en respectant l'ordre de dissolution méthode "WALES".
Ci dessous l'ordre de mise en solution de la méthode "WALES" qui en fait est WWWWALES rien à voir avec le PAYS DE GALLES.
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Re: besoin en npk de chaque cultures

Posté : 01 févr. 2014, 23:01
par nono714
limon54 a écrit : La culture intermédiaire : capacité de fixation des minéraux en surface. Capacité à aller chercher en profondeur les minéraux lessivés pour les remonter dans la culture et les stocker en surface dans la plante et ses résidus (ex : colza ou moutarde).


Je vois pas très bien ce que tu veux dire, ce qui est érodé est difficile pour la plante à aller chercher non?

Re: besoin en npk de chaque cultures

Posté : 02 févr. 2014, 12:19
par limon54
Non,
Pour les plantes à système racinaire profond comme le colza ou la moutarde par exemple,
Elle peuvent aller chercher les minéraux en profondeur (c'est à dire ce qui a été lessivé et qui est descendu plus profond entre 1.5 et 3m sous terre) ensuite ces minéraux sont véhiculés par la sève montante qui participe au développement de la plante donc à l'augmentation de la masse du système aérien. Par conséquent ces minéraux se retrouvent alors en surface stockés dans la matière organique de la plante et ils vont contribuer après destruction et incorporation dans le sol en fonction de leur coefficient de minéralisation à augmenter la fertilité de la couche de terre propre à la culture. Donc tu réduiras les apports d'engrais pour les cultures suivantes en fonction de la masse de matière sèche produite.
Dans la partie azotée, tu deux éléments principaux, la partie ammonium et la partie nitrate.
L'ammonium lui reste beaucoup mieux accroché à la terre alors que la partie nitrate subit beaucoup plus les lessivages et se retrouve à la fin dans les nappes phréatiques. D'où l'utilité des cultures CIPAN d'aller rechercher tout ça et de stocker en surface pour que la culture suivante en profite. Comme je l'ai écrit avant, la partie potasse sera restituée quasi intégralement alors que la partie Phosphore et Azote qu'à hauteur de 50 à 70% environ. Après ça dépend des équilibres chimiques et du pH de ta terre. La potasse quand à elle qui est une base chimique forte s'hydrolyse bien dans l'eau c'est pourquoi son coefficient de minéralisation est considéré comme égal à 1.
Cordialement.

Re: besoin en npk de chaque cultures

Posté : 02 févr. 2014, 13:05
par nono714
ok c'est plus clair, merci de ton explication. En revanche la capacité du système racinaire à aller chercher en profondeur ces minéraux va dépendre du travail du sol ainsi que du type de sol, à savoir si le sol est profond ou pas.

Re: besoin en npk de chaque cultures

Posté : 02 févr. 2014, 13:26
par limon54
Effectivement,
tu as raison mais beaucoup d'exploitation qui ont mis en route les cultures intermédiaires se sont rendu compte que le décompactage devenait de plus en plus inutile ; c'est la culture CIPAN qui s'en charge. Donc au fur à mesure des alternances, le sol devient de plus en plus perméable.
Pour aider la fixation en sol peu profond, tu peux semer des plantes à fixation symbiotique de l'azote. Capacité à fixer l'azote de l'air lors de la respiration.
Je ne sais pas si tu as déjà observé de près les racines des pois mais tu peux remarquer les nodules (des petites boules fixées aux racines). Elles renferment une cousine de l'hémoglobine de notre sang qui est très riche en azote. C'est donc de l'azote fixé dans la couche de terre propre à la culture, qui sera restituée à la culture suivante.
Le top c'est de faire des mélanges de graines pour jouer sur tous les tableaux et remonter le niveau de la terre à son maximum.
Cordialement.

Re: besoin en npk de chaque cultures

Posté : 02 févr. 2014, 18:40
par nono714
Je suis tout à fait d'accord avec toi, le mélange de graines te fais gagner au maximum sur tes ressources du sol. C'était très instructif d'échanger avec toi, merci.
Bonne soirée

Re: besoin en npk de chaque cultures

Posté : 02 févr. 2014, 19:03
par francois02
sebas12 a écrit :Bonjour je cherche un tableau qui synthétiserai les besoins des cultures en NPK en fonction d'unité de rendement.
Je cherche ces informations pour l'orge, le blé le triticale, le seigle, le colza, le tournesol, le maïs ensilage, le ray grass le trèfle, le dactyle et la luzerne merci.
http://www.comifer.asso.fr/images/stori ... er2009.pdf

bonne lecture

Re: besoin en npk de chaque cultures

Posté : 02 févr. 2014, 20:29
par limon54
Ces discussions sont très instructives pour moi aussi ; merci pour ce débat très riche.
Une petite précision tout de même concernant la gestion des maladie cryptogamiques.
Il faut éviter tout de même les successions de plantes de la même famille.
Exemple à ne pas faire : moutarde dans une rotation courte avec du colza. En effet ce sont toutes les deux des crucifères oléagineuses et elles sont donc sensibles aux mêmes maladies. (cylindrosporiose, hernie du crucifère, alternariose qui fait beaucoup de ravages parce qu'on se donne pas les moyens de lutter efficacement contre, etc...). En effet, cette maladie gagne du terrain tous les ans et il faudrait autoriser l'utilisation de produit efficace contre ce fléau qui touche les pommes de terre françaises.
Dans les autres pays, l'usage foliaire d'azoxystrobine (nom commercial AMISTAR ou ORTIVA par exemple), de difénoconazole (nom commercial SICO pour bayer), etc... est autorisé.
Des études menées en hollande montrent que l'azoxystrobine n'est efficace que sur une des deux souches (alternaria solani) mais reste inutile pour combattre l'autre (alternaria alternata).
Le difénoconazole lui l'est pour l'instant sur les deux.
Bref tout ça pour dire qu'il faut faire tout de même attention aux associations de plantes pour ne pas se retrouver infesté ; ça ne sert à rien de vouloir diminuer le poste fertilisant pour augmenter d'autant le poste fongicide.
Cordialement.