Salut!

[SimonB]

Salut les GTPistes,
Je me présente: Simon Billaud, 28 ans.
Fils d'agriculteur Deux- Sévriens (ferme de 120 ha en non labour depuis 20 ans, cheptel de 200 brebis), compagnon d'une agricultrice en pleine installation dans le Cantal (100 ha, 60 salers pour le moment, entre 90 et 100 une fois l'installation faite).

Je suis actuellement chef de rubrique machinisme pour le groupe ATC depuis janvier 2014.

D'ici 5 à 7 ans, j'ai pour ambition de reprendre la partie céréale en Deux-Sèvres, en + de la partie élevage dans le Cantal. Si des gens ont deux sites d'exploitations distants de + de 200 km, je suis preneur du retour d’expérience!

Mes passions: l'agronomie (semis-direct et bas-volume notamment), le foot (supporter de l'OM, même si ce n'est pas le moment de le crier sur les toits), et les randos auvergnates.

[dramekaj]

Bienvenue sur le forum
Qui j'espere va renaître de ses cendre+200 km c'est chaud
Mais quand la passion est là !!!

[SimonB]

Bienvenue sur le forum
Qui j'espere va renaître de ses cendre+200 km c'est chaud
Mais quand la passion est là !!!

J'avoue que 350 bornes, c'est complexe. Mais pas d'autoroute, et surtout, 2 productions "sans lien". Dans le Cantal: de l'élevage qui demande de la présence tous les jours.
Dans les 2-Sèvres: que des céréales (terres à faibles potentiels on va dire, surtout depuis que la nature ne nous donne plus d'eau).
J'hésite entre faire faire 100% appel à des entrepreneurs pour les céréales, ou juste me garder travail du sol/semis et déléguer phytos/engrais/récolte.
Bref, tout est à construire! Et d'ici 7 ans, l'agriculture aura bien changer je pense..

[filsete]

De beaux projets Simon ! Tu pourrais ouvrir un sujet sur le suivis de ces deux exploitations et de tes retours d’expériences ! Gérer deux exploitations distantes comme cela et des productions différentes ce n'est pas commun !

[Webmaster-GTP]

J'ai un membre de ma famille qui a près de 200 km, entre ces deux corps de ferme ! Il a la chance d'avoir l'A26 pour accélérer la liaison.
Aucun des tracteurs ne fait la route (normalement), mais il fait souvent appel à l'entrepreneur pour avoir deux bras supplémentaires quand il sème ! À la récolte, il roule avec les deux remorques, c'est l'entrepreneur qui bât !

Moi, ce qui m'interroge, c'est la capacité d'investissement dans ce genre de situation ... Des charges fixes pour deux fermes (entretien des bâtiments, matériel en double type tracteur, dechaumeur ou remorques, etc.). Il y a de quoi se gratter la tête, mais c'est un beau défi ! :-)

[SimonB]

C'est justement ce que j'essaye de rationaliser depuis 5 ans. Dans le Cantal, on prévoit vraiment des investissements pour l'année 2018 (bâtiment d'élevage et stockage), mais au niveau matos on limite au max les investissements, sauf en fenaison. tout le reste est fait par une ETA.
Et en Deux-Sèvres, on est en TCS depuis longtemps, et on sème avec un JD 750A depuis 7 ans, ce qui nous limite notre besoin de puissance et les charges de mécanisation du coup. A voir si je peux continuer encore + la démarche (SDSC me tente énormément, mais les champs et les bonhommes ne sont pas prêt encore).
Bref: on sécurise l'installation de madame dans le Cantal, et on prépare tranquillement en Deux-Sèvres. Sachant qu'un plan ne se passe jamais comme prévu, on est d'accord!