Re: épandage de la CHAUX DE TERNANT avec des UNIMOG
Posté : 18 mars 2018, 22:29
Hello Mistralfendt, @mistralfendt,
merci pour tes questions, je vais tâcher d'y apporter des réponses!
La différence entre le jaune et le vert, c'est que le Jaune "type UHN 5000" c'est un euro 5 avec adblue en 4cylindres pour 218 ch, mais un couple important et plus présent a bas régime. il a un treuil hydraulique 8 tonnes Warn oui.
Le U2150 de 1998, c'est un 6 cylindres, avec une pompe en ligne, injection mécanique et un turbo volumineux. Sous 1500 tours, zéro pêche, le moteur est creux, et après ça explose. A conduire, le vieux, tout méca, est largement plus sympa, meme si son couple est inférieur. Gare a bien rester dans les tours!
Globalement, ce n'est pas la foudre dans les deux cas, il manque 100 chevaux. C'est pour cela que Hellgeth, http://www.hellgeth.com/ un préparateur qui fait aussi des chenillettes, propose un U5030 avec un 6 cylindres 7,9L développant 300 cv, mais l'option coûte 65 000€ ht, et il peut y avoir des développements jusqu'a 450 cv. Mais Bon Daimler AG considère l'UNIMOG comme un utilitaire, et pas un camion de sport, c'est pourquoi 218 ch c'est "suffisant" car à basse vitesse, on n'a pas l'utilité de déployer de la puissance pour un "transport offroad léger"
Pour la vitesse, parfois j'épands a 24 km/h. ça dépend du champ... La moyenne, c'est 17- 18 km/h dans des prés qui font de moyenne, 3hectares.
et je suis en Egnos simple, c'est moi qui tourne le volant. Avec une direction qui est a cardan et donc "dure", telle un camion, et peu de place pour mettre un dispositif sur le volant, l'autoguidage, longtemps que j'ai oublié d'en rêver.
En ce qui concerne la carrière, c'est la carrière du calcaire Jurassique du Sinémurien a gryphées qui fait 2 ha, le calcaire qui est à l'origine de la chaux traditionnelle prisée pour engraisser les bœufs, développer les génisses et l'élan des chevaux... Je cuis bien sur d'autres calcaires pour faire d'autres chaux, mais en des quantités moindres. Apres la chaux de mon gisement, c'est la chaux vive magnésienne à 10% qui génère beaucoup de demande.
J'ai aussi des demandes en carbonates et dolomie non cuite au four, mais ça c'est une gamme commerciale, car c'est un autre métier. Broyer le calcaire, le sécher et le fillériser (c'est au dire le passer dans un micro tamis par soufflerie) sans pourtant l'avoir fait cuire, c'est un gros process industriel. Dans la chaux vive (donc cuite au four a chaux, le gros coût c'est incontestablement le combustible. Il n'y a rien a voir entre sécher des grains de 2mm à 500°C ou faire cuire des pierres de 100/100mm à 1000°C. Le coût de l'opération se multiplie carrément par 5... Ces carrières industrielles ont certes aussi une demande en agricole, mais le cheval de bataille, c'est clairement les charges minérales pour les industries plastiques, caoutchouc, verreries, réfractaires, agro-alimentaire...
Les premiers industriels a fabriquer de la chaux vive en France, ce sont les sucriers. Il font comme moi, mais dans le concept seulement, car la taille des fours est outrageusement colossale! Un four neuf vient d'être installé dans une sucrerie près de Cambrai, il fait 50M de haut, il est magnifique. Les besoins sont quand même hallucinant. C'est la qu'on voit qu'il y a deux France en agriculture. celle des cultures industrielles qui finalement abondent pour la quasi totalité du marché, et la France rurale de l'élevage, ou la polyculture élevage, où les exploitants vendent à des "segments de marché" précis. Exemple la viande Charolaise engraissée au pré, ou le fromage de chèvre, c'est une différenciation par la qualité, mais avec un débouché plutôt restreint.
j'estime ma durée de vie de carrière a moins de 10 ans, mais en autorisation de carrière, j'avais eu 30 ans en 2006. J'ai un autre gisement de calcaire a gryphées en stock, en revanche il me faudra l'autorisation...
merci pour tes questions, je vais tâcher d'y apporter des réponses!
La différence entre le jaune et le vert, c'est que le Jaune "type UHN 5000" c'est un euro 5 avec adblue en 4cylindres pour 218 ch, mais un couple important et plus présent a bas régime. il a un treuil hydraulique 8 tonnes Warn oui.
Le U2150 de 1998, c'est un 6 cylindres, avec une pompe en ligne, injection mécanique et un turbo volumineux. Sous 1500 tours, zéro pêche, le moteur est creux, et après ça explose. A conduire, le vieux, tout méca, est largement plus sympa, meme si son couple est inférieur. Gare a bien rester dans les tours!
Globalement, ce n'est pas la foudre dans les deux cas, il manque 100 chevaux. C'est pour cela que Hellgeth, http://www.hellgeth.com/ un préparateur qui fait aussi des chenillettes, propose un U5030 avec un 6 cylindres 7,9L développant 300 cv, mais l'option coûte 65 000€ ht, et il peut y avoir des développements jusqu'a 450 cv. Mais Bon Daimler AG considère l'UNIMOG comme un utilitaire, et pas un camion de sport, c'est pourquoi 218 ch c'est "suffisant" car à basse vitesse, on n'a pas l'utilité de déployer de la puissance pour un "transport offroad léger"
Pour la vitesse, parfois j'épands a 24 km/h. ça dépend du champ... La moyenne, c'est 17- 18 km/h dans des prés qui font de moyenne, 3hectares.
et je suis en Egnos simple, c'est moi qui tourne le volant. Avec une direction qui est a cardan et donc "dure", telle un camion, et peu de place pour mettre un dispositif sur le volant, l'autoguidage, longtemps que j'ai oublié d'en rêver.
En ce qui concerne la carrière, c'est la carrière du calcaire Jurassique du Sinémurien a gryphées qui fait 2 ha, le calcaire qui est à l'origine de la chaux traditionnelle prisée pour engraisser les bœufs, développer les génisses et l'élan des chevaux... Je cuis bien sur d'autres calcaires pour faire d'autres chaux, mais en des quantités moindres. Apres la chaux de mon gisement, c'est la chaux vive magnésienne à 10% qui génère beaucoup de demande.
J'ai aussi des demandes en carbonates et dolomie non cuite au four, mais ça c'est une gamme commerciale, car c'est un autre métier. Broyer le calcaire, le sécher et le fillériser (c'est au dire le passer dans un micro tamis par soufflerie) sans pourtant l'avoir fait cuire, c'est un gros process industriel. Dans la chaux vive (donc cuite au four a chaux, le gros coût c'est incontestablement le combustible. Il n'y a rien a voir entre sécher des grains de 2mm à 500°C ou faire cuire des pierres de 100/100mm à 1000°C. Le coût de l'opération se multiplie carrément par 5... Ces carrières industrielles ont certes aussi une demande en agricole, mais le cheval de bataille, c'est clairement les charges minérales pour les industries plastiques, caoutchouc, verreries, réfractaires, agro-alimentaire...
Les premiers industriels a fabriquer de la chaux vive en France, ce sont les sucriers. Il font comme moi, mais dans le concept seulement, car la taille des fours est outrageusement colossale! Un four neuf vient d'être installé dans une sucrerie près de Cambrai, il fait 50M de haut, il est magnifique. Les besoins sont quand même hallucinant. C'est la qu'on voit qu'il y a deux France en agriculture. celle des cultures industrielles qui finalement abondent pour la quasi totalité du marché, et la France rurale de l'élevage, ou la polyculture élevage, où les exploitants vendent à des "segments de marché" précis. Exemple la viande Charolaise engraissée au pré, ou le fromage de chèvre, c'est une différenciation par la qualité, mais avec un débouché plutôt restreint.
j'estime ma durée de vie de carrière a moins de 10 ans, mais en autorisation de carrière, j'avais eu 30 ans en 2006. J'ai un autre gisement de calcaire a gryphées en stock, en revanche il me faudra l'autorisation...