Entre enthousiasme et déceptions, découvrez nos tops et nos flops du salon Agritechnica 2015!

Chaque nouveau salon international est l’occasion de découvrir les dernières lubies des constructeurs, leurs nouvelles orientations stylistiques, et ce qu’ils nous réservent dans un futur plus ou moins proche.

LES TOPS
De salon en salon, nous remarquons La beauté des stands.

Connus pour être les rois de la rigueur, les allemands méritent bien leurs lauriers. Cela commence par l'accès au site, le plus grand parc des expositions couvert au monde. Avec près de 65.000 visiteurs par jour, on peut naturellement s'attendre à des embouteillages aux abords. Il n'en est rien. Si l'accès au sud est souvent plus sollicité, nous n'avons en effet jamais été inquiété. Il en va de même aux différentes portes du salon.

LES FLOPS
Au contraire, certains stands méritent un carton rouge pour leur désuétude et leur austérité. Citons par exemple celui du polonais Ursus, innondé d'une bonne dizaine de tracteurs et d'outils collés pneu à pneu à même le carrelage, empêchant les visiteurs de passer par endroits. Pas franchement accueillant!

Aux abonnés abstents, le 11440, futur chef de file de Deutz Fahr, annoncé il y a deux ans comme commercialisable dès 2016 n'était pas présent à Hanovre. La dernière fois que nous l'avions aperçu, Michelin testait ses aptitudes, chaussé des dernières pneumatiques Axiobib de 2,32 mètres. 
Aperçu pour la dernière fois sur le centre d'essais de Michelin à Ladoux, le 11440, futur chef de file de la gamme haute de Deutz Fahr n'était pas présent à Hanovre. Et pourtant, après l'avoir annoncé sous la forme de projet carton-pate  

A chaque salon ses nouveautés et leurs reproductions à l'échelle 1/32ème, produits en grande série, . Un marché du merchandising juteux dans lequel se sont jetés la plupart des tractoristes et grandes firmes européennes. Chaque Agritechnica a son lot de modèles exclusifs, numérotés, chromés ou argentés - pas toujours du meilleur goût - et que l'on ne manque pas de retrouver sur les meilleurs sites de vente en ligne, alourdits. Bon, c'est une tradition et libre à chacun de débourser des fortunes dans des modèles qui se disent rares.
Mais notre coup de gueule concerne plutôt les modèles de grande série, qui atteignent des niveaux de prix exhorbitants, comme ce Fendt 1050 Vario vendu sur le Fan Shop du bavarois 129 euros et jusqu'à 149 euros avec un certificat ! Chez Claas, les Tucano, Matador (en réassort),
Non, franchement, on dit Stop à l'inflation!

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